Dans ce numéro de « Lexing Insights », les membres du réseau Lexing se penchent sur le thème “Biométrie et Reconnaissance faciale“.
Protection des données et pratique des autorités de contrôle
La biométrie regroupe, selon la définition donnée par la Cnil, l’ensemble des procédés automatisés permettant de reconnaître un individu à partir de la quantification de ses caractéristiques physiques, physiologiques ou comportementales (empreintes digitales, réseau veineux, iris, etc.). Les données biométriques sont des données à caractère personnel car elles permettent d’identifier une personne.
La reconnaissance faciale, notamment, présente beaucoup d’intérêt en matière de sûreté et de sécurité, mais elle est aussi porteuse d’un risque important d’atteinte aux libertés individuelles. C’est pourquoi, en France, la Cnil a appelé à un débat démocratique sur ces technologies. Au sein de l’Union européenne, l’utilisation de tels dispositifs est encadrée par le règlement général sur la protection des données (RGPD). En outre, la Commission européenne prépare un règlement qui autorisera les citoyens de l’Union européenne à contrôler l’utilisation de leurs données de reconnaissance faciale.
Dans ce numéro de « Lexing Insights », les membres du réseau Lexing® vous dressent un tableau de la situation actuelle à travers le monde :
- Quels sont les risques technologiques, éthiques, sociétaux, liés à ces technologies ?
- Quel cadre juridique s’applique aux dispositifs de reconnaissance faciale ?
- Quelles mesures sont prises par les autorités de régulation dans le monde pour les sécuriser, établir un cadre de confiance et développer des bonnes pratiques ?
Les pays suivants ont contribué à ce numéro : Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, France, Grèce ,Italie.
Lettre Juristendances Internationales « Lexing Insights » n°24 Avril 2020